UPDATE
Une demi-good news 💪🏽 L’Arizona fait machine arrière (un peu) !

Le travail de nuit débuterait à 20h au lieu de minuit pour certains secteurs : la distribution et ses dérivés (e-commerce inclus).
🫶 Un soulagement pour beaucoup : infirmier·ères, ouvriers, cheminots, conducteurs de bus, tram, métro… Mais une injustice persiste pour celles et ceux toujours concernés. Un impact financier et social non négligeable. Et des conséquences sur la santé.
⚡️ On ne lâche rien. Le combat continue, car ensemble, on fait bouger les lignes ! 🔥
#JusticeSociale #TravailDeNuit #Solidarité #OnLâcheRien

Que veut l’Arizona ?

L’interdiction du travail du dimanche, du travail de nuit et du travail les jours fériés sera supprimée.

Le travail de nuit commence désormais à partir de minuit (24 heures) au lieu de la limite actuelle de 20 heures, sans perte de pouvoir d’achat pour le travailleur qui travaille déjà aujourd’hui entre 20h et 24h.

Comment ça fonctionne ?

Actuellement, le travail de nuit est interdit. Travailler la nuit, les dimanches ou les jours fériés constitue une exception. Il faut un accord préalable dans un secteur ou dans une entreprise avant de pouvoir mettre en œuvre le travail de nuit. Des compensations financières sont négociées et octroyées aux travailleurs concernés à partir de 20h.

Concrètement pour le portefeuille des citoyens

Dans la pratique, cela signifie que le paiement de la prime d’équipe pour le travail de nuit ne serait versé qu’à partir de minuit au lieu de 20h00 actuellement et que, dorénavant, une prime pour équipe de l’après-midi serait contribution de 20h00 à minuit au lieu de la prime de nuit comme c’est le cas actuellement. Cette différence de traitement contestable entre travailleurs aura une implication directe sur le salaire des nouveaux engagés.

Impacts sur la santé et la qualité des vies des travailleurs

Travailler en décalage avec les rythmes habituels de la société laisse des traces sur les organismes des travailleurs. De nombreuses études universitaires prouvent que les conséquences sur la santé sont importantes : le risque augmente de développer un cancer, du diabète… Anxiété, dépression et troubles de la mémoire s’invitent également à la liste des effets du manque de sommeil.

Par ailleurs, ces travailleurs sont plus touchés par l’isolement social et des soucis d’articulation vie professionnelle – vie personnelle. On observe des effets collatéraux sur la vie sociale et familiale car les travailleurs qui présentent de nuit sont régulièrement indisponibles pour des activités dans le cercle familial ou en dehors (repas de famille, fête à l’école, …).

Si on se limite strictement au côté professionnel, l’isolement d’un travailleur de nuit l’empêche d’accéder facilement aux services de l’entreprise ou rend sa participation à des formations, qui pourraient favoriser son évolution professionnelle, particulièrement compliquée.